“Desmemoria” : Vues de l’exposition au Pavillon Carré de Beaudouin, Paris

Desmemoria, Pavillon Carré de Baudouin, Paris, 2022
Laetitia Tura
Commissariat Bérénice Saliou

Desmemoria, Pavillon Carré de Baudouin, Paris, 2022Laetitia TuraCommissariat Bérénice Saliou

Desmemoria, Pavillon Carré de Baudouin, Paris, 2022Laetitia TuraCommissariat Bérénice Saliou

Desmemoria, Pavillon Carré de Baudouin, Paris, 2022Laetitia TuraCommissariat Bérénice Saliou

Desmemoria, Pavillon Carré de Baudouin, Paris, 2022Laetitia TuraCommissariat Bérénice Saliou

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Desmemoria, Pavillon Carré de Baudouin, Paris, 2022Laetitia Tura texte La retirada de Genevière Dreyfus ArmandCommissariat Bérénice Saliou

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Desmemoria, Pavillon Carré de Baudouin, Paris, 2022Laetitia TuraCommissariat Bérénice Saliou

Desmemoria, Pavillon Carré de Baudouin, Paris, 2022Laetitia TuraCommissariat Bérénice Saliou

Desmemoria, Pavillon Carré de Baudouin, Paris, 2022Laetitia TuraCommissariat Bérénice Saliou

Desmemoria, Pavillon Carré de Baudouin, Paris, 2022Laetitia TuraCommissariat Bérénice Saliou

Desmemoria, Pavillon Carré de Baudouin, Paris, 2022Laetitia TuraCommissariat Bérénice Saliou

Desmemoria, Pavillon Carré de Baudouin, Paris, 2022Laetitia TuraCommissariat Bérénice SaliouDesmemoria, Pavillon Carré de Baudouin, Paris, 2022Laetitia TuraCommissariat Bérénice Saliou

Desmemoria, Pavillon Carré de Baudouin, Paris, 2022Laetitia TuraCommissariat Bérénice SaliouTexte de Queralt SOlé

Desmemoria, Pavillon Carré de Baudouin, Paris, 2022Laetitia TuraCommissariat Bérénice Saliou

Desmemoria, Pavillon Carré de Baudouin, Paris, 2022Laetitia TuraCommissariat Bérénice Saliou

Desmemoria, Pavillon Carré de Baudouin, Paris, 2022Laetitia TuraCommissariat Bérénice Saliou Co réalisation avec EVA

Desmemoria, Pavillon Carré de Baudouin, Paris, 2022Laetitia TuraCommissariat Bérénice Saliou

Desmemoria, Pavillon Carré de Baudouin, Paris, 2022Laetitia TuraCommissariat Bérénice Saliou

Desmemoria, Pavillon Carré de Baudouin, Paris, 2022Laetitia TuraCommissariat Bérénice Saliou

Desmemoria, Pavillon Carré de Baudouin, Paris, 2022Laetitia TuraCommissariat Bérénice Saliou

Desmemoria, Pavillon Carré de Baudouin, Paris, 2022Laetitia TuraCommissariat Bérénice Saliou

Desmemoria, Pavillon Carré de Baudouin, Paris, 2022Laetitia TuraCommissariat Bérénice Saliou

Desmemoria, Pavillon Carré de Baudouin, Paris, 2022Laetitia TuraCommissariat Bérénice SaliouTexte Des camps chowra Makaremi

Desmemoria, Pavillon Carré de Baudouin, Paris, 2022Laetitia TuraCommissariat Bérénice Saliou

Pour voir les extraits des vidéos associées à l’exposition

Entretien avec Octavio Alberola

Les pierres gardent le secret II (installation)

Je ne regarde pas la mer



Teaser de “Desmemoria”, exposition au Pavillon Carré de Baudouin

Teaser de DESMEMORIA, exposition du 22 avril au 2 juillet 2022,
Photographies et récits, vidéos : Laetitia Tura

Commissariat d’exposition : Bérénice Saliou

Avec les textes de Geneviève Dreyfus-Armand, historienne,  Chowra Makaremi, anthropologue, Sandrine Musso, anthropologue, Queralt Solé, historienne, et la contribution de l’association EVA.

Pavillon Carré de Baudouin
121 rue de Ménilmontant, 75020 Paris.


“Desmemoria”, exposition au Pavillon Carré de Baudouin

Commissariat : Bérénice Saliou

Avec la contribution de Chowra Marakemi, et les textes de Geneviève Dreyfus-Armand, Sandrine Musso, Queralt Solé.

Présentation :

Après la mort du dictateur Franco, le « pacte de l’oubli » est posé en Espagne comme condition de réconciliation. L’oubli des traumatismes de la guerre et des crimes de la dictature est inscrit juridiquement dans les textes fondateurs du nouvel État. Trente ans plus tard, le verrou saute. Les victimes et leurs descendants dénoncent l’illusion de l’amnésie-amnistie fondée sur leur silence et la négation de justice. Ce processus aboutit en 2007 à une loi nommée Memoria historica, pour que « soient reconnus et étendus les droits et que soient établis des moyens en faveur de ceux qui ont souffert de persécution ou de violence durant la guerre civile et la dictature ». L’Espagne doit désormais faire face au devenir des restes humains, et certaines régions, comme la Catalogne, adoptent un protocole d’ouverture des fosses communes, pour tenter d’exhumer et d’identifier les corps. Leur nombre donne le vertige… Paradoxalement, alors que se joue le processus de réhabilitation des mémoires des vaincus de la guerre d’Espagne, l’application de politiques d’inhospitalité et d’exclusion des exilés du Sud global par les États européens, font de la Méditerranée une autre fosse commune.

Avec cette exposition réunissant des films et photographies, fragments de travaux au long cours, Laetitia Tura interroge la fabrique de la mémoire et de l’oubli en tissant des échos à travers le temps et l’espace, entre Espagne et France, terre et mer, images d’archives personnelles et documentaires. Elle matérialise pudiquement avec l’image, les milliers de kilomètres parcourus par Karim, Kassoum ou Sofiane, leurs tentatives de construction entravées par les procédures administratives et judiciaires visant à déterminer leur minorité, la rétention en camps et les menaces d’expulsion du territoire français. Elle pointe ainsi un bégaiement de l’Histoire et illustre symboliquement le glissement de la figure de « l’indésirable » contre lesquels se mobilisent les mouvements identitaires et fascistes.

Alors qu’une nouvelle guerre fait rage en Europe, contraignant des millions de personnes à quitter leur foyer et mettant une nouvelle fois à l’épreuve la notion d’hospitalité, les portraits poétiques de témoins du passé et du présent, paysages, traces et récits, rappellent que la mémoire ne se confisque pas.


Exposition du 22/04/22 au 02/07/22 au Pavillon Carré de Baudouin,
121 rue de Ménilmontant, 75020 Paris.



“Em deixen l’exili” au Museu de l’Exili à La Jonquera

Exposition au MUME, Museu memorial de l’Exili, à La jonquera (frontière franco-espagnole) dans l’espace “Art et Mémoire” . Des triptyques de la série ”Ils me laissent l’exil”, seront présentés.
Exposition du 22 janvier au 10 avril 2022.

Samedi 19 février à 12h présentation de la photographe Laetitia Tura
En savoir plus : Art et mémoire: “Is me laissent l’Exil”, de Laetitia Tura

Sur l’affiche, portrait de Pedro Peralta.




«Les Flamboyantes» de Laetitia Tura, au Festival de cinéma de Douarnenez / RFI

Article d’Olivier Favier, RFI, 24 août 2021

https://www.rfi.fr/fr/culture/20210824-les-flamboyantes-de-laetitia-tura-au-festival-de-cin%C3%A9ma-de-douarnenez

Photographe, Laetitia Tura a été la plus jeune membre du collectif Bar Floréal. Ses travaux au long cours portent sur l’exil, la mémoire et l’oubli. Elle prolonge aujourd’hui cette recherche avec un second long métrage documentaire dédié à trois jeunes filles dont les familles ont connu l’immigration.

Après quelques années passées à l’Inalco à apprendre l’arabe littéraire, Laetitia Tura a d’abord arpenté le nord du Maroc. Avec Hélène Crouzillat, elle y a en grande partie tourné Les Messagers, sorti en 2014, qui donne une voix et un visage à quelques jeunes gens partis d’Afrique de l’Ouest dans l’espoir d’une vie meilleure.

Sept ans plus tard, son nouvel opus nous ramène en banlieue parisienne, auprès d’Anaïde, Betsy et Grace, qui ont aujourd’hui entre 19 et 22 ans. Les deux premières ont suivi avec elle durant l’année 2016-2017 un atelier dans un collège de La Courneuve en Seine-Saint-Denis, autour des objets passeurs de mémoire. Il s’intitulait Ils me laissent l’exil.

Des généalogies tronquées

Grace a, pour sa part, assisté à une projection des Messagers. Lors du débat qui a suivi, sa prise de parole a clairement exprimé le lien entre le film présenté et le nouveau projet : « Nos parents sont venus nous accoucher ici et on ne sait rien de leur vie. » En l’écoutant, Laetitia Tura a ressenti l’envie immédiate de l’inclure dans son film :

Lire la suite ici 


L’objet de la migration, le sujet en exil / Ouvrage collectif

Publication de deux textes dans l’ouvrage collectif L’objet de la migration, le sujet en exil : 
L’acte de naissance de Lancine C et La carte mémoire d’Adama K. (co-écrit)

Cet ouvrage collectif de la collection « Chemins Croisés » propose de partir des objets de la migration pour appréhender la condition des sujets en exil. Tour à tour vestiges, déchets ou reliques, rares ou courants, les objets rapportent la pluralité des lieux, des frontières aux campements, des espaces de soin psychique aux scènes littéraires et visuelles, de la maison au musée. À l’inverse, l’expérience de la migration transforme les objets, leurs fonctions et usages techniques et sociaux. Selon les situations, un rasoir ne sert plus à raser, un saz est bien plus qu’un instrument de musique, une peluche est autre chose qu’un jouet. Les objets mettent ainsi au jour les savoir-faire et savoir-être des exilés tout autant qu’ils rapportent les violences politiques et servent d’ancrages mémoriels. Hors de l’expérience des sujets, certains deviennent emblématiques des représentations des phénomènes migratoires, à l’instar du gilet de sauvetage, plus symbole de mort que de vie. C’est précisément l’objet de ces contributions multidisciplinaires que d’interroger l’existence d’une culture matérielle de la migration et dans la durée d’une langue matérielle de l’exil, de montrer en quoi l’objet fait trace et comment il fait place au sujet.

Sous la direction de Corinne Alexandre-Garner et Alexandra Galitzine Loumpet. Migrobjets et collections Chemins Croisés, paru le 20 novembre 2020 , Presses universitaires de Paris-Ouest Nanterre.

https://migrobjets.hypotheses.org/1048



Festival Fotolimo / Ce que j’ai vu, ce que je sais

Laetitia Tura présente à l’ancien poste frontière de Cerbère un premier extrait de la résidence de création mené avec le Mémorial de Rivesaltes et Fotolimo en 2018/2019. Le travail sera exposé prochainement dans son intégralité au Mémorial de Rivesaltes.


SAMEDI 21 SEPTEMBRE : ouverture des expositions et visite déambulatoire à partir de 16h, de Cerbère à Portbou en passant par le poste de douane
Vernissage à 19h à la salle de la  Congesta, Portbou, puis soirée festive

EXPOSITIONS, RENCONTRES et DÉBATS du 20 au 29 septembre 2019 à Cerbère et Portbou. Le programme complet du festival est à télécharger ici.


A la frontière franco-espagnole : le bégaiement de l’histoire. Karim, Othman, Soufiane sont des enfants et des jeunes adultes qui ont grandi trop vite. Rescapés de l’Open Arms, du SeaWatch ou du Salvamento, ils sont arrivés à Perpignan après avoir parcouru des milliers de kilomètres à pied, en train, à la nage, en bateau depuis l’Afrique. A leur arrivée en Europe, leur vie est toujours en suspens et leurs corps sont soumis aux contrôles et aux menaces d’expulsions.

Leurs récits m’en rappellent d’autres, ceux des enfants d’il y a 80 ans qui ont franchi cette même frontière. Ils s’appellent Octavio, Dolores, Maria. Leurs familles ont lutté contre le fascisme pendant la guerre d’Espagne. En 1939, ils doivent quitter l’Espagne de Franco. Ils étaient les ennemis d’hier des idéologies fascistes. Ils sont les ennemis d’aujourd’hui.

Le travail présenté lors de FotoLimo 2019 est un extrait du travail réalisé pendant la résidence Fotolimo mené en partenariat avec le mémorial de Rivesaltes, la restitution complète aura lieu au Mémorial fin 2020.